«Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai.» Boris Vian, L'écume des jours

12/16/2010

kein stillstand

von fern dringt das jazzspiel eines saxophonisten durch mein schlecht isoliertes fenster, vor dem morgens, von einer straßenseite auf die andere, aufgeregt in spanisch die ersten neuigkeiten des tages ausgetauscht werden. zwischendrin, oder eigentlich durchgehend, schwebt ein rauschender Ton über der Stadt, übertönt von den Sirenen der Feuerwehr, die einen ab und an in die Szenerien amerikanischer Polizeifilme versetzten.
...ich laufe schnell zum nächsten Café und wärme meine roten Finger an einemdampfenden Pappbecher...
à travers ma fenêtres mal isolée j'entends de loins la mélodie jazz d'un saxophoniste. devant cette même fenêtre, tout les matins on échange les premières nouvelles de la journée dans un espagnol excité d'un côté de la rue à l'autre. entre temps, ou plutôt sans arrêt, un bruissement survole la ville, dominé par les sirenes des pompiers, qui parfois te propulse dans le scénarie d'un film policier américain.
...je cours vite fait jusqu'au prochain café pour me chauffer les doits gelés à l'aide de la chaleur d'un gobelet en carton...

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