«Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai.» Boris Vian, L'écume des jours

10/09/2013

lebende phantome

merci à T. Estournel, flaneur nocturne
wie ein gespenst steht sie da, erleuchtet von innen und doch nur eine leere hülle. eine hülle ohne seele? gespenstisch menschlich sieht es aus, schwebend über dem grund. 
filme, so wir der, den ich heute abend sah, sind geistergeschichten. filme setzen sich aus vielen geisterbildern zusammen. bildern, die wiederum auch phantomgeschichten beinhalten. und manchmal, aber nur manchmal, kann man eines dieser phantome bändigen, einfangen, berühren oder spüren, wie sie dir über den nacken streifen. 
in einem geschäft in paris hat ein freund gleich mehrere phantome im bild eingefangen.
comme un fantôme elle se présente, éclairée de l'intérieur et pourtant qu'une simple enveloppe. une enveloppe peau sans âme? fantasmagoriquement humain, flottant au dessus du sol.
les films, comme celui que j'ai vu ce soir, sont des histoires de fantômes. les films sont fait d'images fantômes. images, qui elles aussi contiennent des histoires de fantômes. et parfois, par moment très rares, on peut dompter un de ces fantômes, l'attraper, toucher et sentir comment ils effleurent ta nuque.
dans une boutique parisienne, un ami a pu attraper plusieurs fantômes d'un coup en image.

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