«Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai.» Boris Vian, L'écume des jours

11/07/2013

inspiration

"sans domicile fixe" pour le moment, je me suis laissée emporter le weekend dernier à faire un petit voyage en terre française (en commençant en Champagne pour atterrir à Paris). Après avoir surmonté le choc du départ du petit bar de quartier et de la venue d'une épicerie à huîtres là où se trouvait avant mon dépannage nocturne africain (plus une nouvelle crêperie qui joue sur l'écriture stylée à l'envers et qui ne fait pas les galettes au beurre breton, comme me raconte un "vrai" breton d'en face, et une épicerie fine pour vin & fromage et tout ça en 6 mois d'absences, pas mal celle là), Paris s'est montré de son meilleur côté pluvieux, la plus petite capitale du monde, dans laquelle on croise toujours quelqu'un qu'on connait là où on l'attend le moins, un vrai village. Et j'ai alors retrouvé la tête de Constantin Brancusi dans un bassin d'animaux bizarroïde au sein de l'exposition de Pierre Huyghe à Beaubourg. Ca faisait quelque temps que son chien à la patte rose fluo hantait mes rêves, un lévrier blanc au pas sautillant, trottant dans l'exposition comme si c'était son salon, ça l'est en fait.
Après mes quelques mois passés en pays de la Ruhr, Paris a été un bon réveil pour préparer l'aventure de la capitale, à la différence de quelques détails "minimes" bien sur: fromage, températures, prix du métro, style et merci/pardon... sinon, vive les nouvelles têtes (et les anciennes, parisiennes qui j'ai eu le bonheur de revoir et rhénanes, ce sont ces visages et rencontres qui marquent nos passages).

the sleeping muse, Constantin Brâncuși

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