Programme du Spectacle à la MPAA |
oder vielmehr eintauchen,
in eine elektrisierende Höhle, einen Cocon aus Pixeln, Körper streifenden,
animierenden Lichtstrahlen, de- und rekonstruierenden Bewegungen. Was ist
das für ein Tanz? fragt mich ein Bekannter nach der Premiere von "Sens
Fiction" der Cie AdlC. Er war es auch, der seinen
Körper nicht davon abbringen konnte, während der knappen Stunde Intensität dem
vibrierenden Sound nachzugeben. Ein passendes Wort gibt es nicht, das die
Verbindung treffend beschreiben könnte, aber die Synapsen des Zuschauers werden
neu aktiviert, neue Seh- und Verständnismöglichkeiten ausgelotet und die
Interpretation frei gelassen, denn die Menschen, die wir vor der Leinwand
sehen, sind weder Männer noch Frauen, sondern beinahe asexuelle Individuen, die
der Bewegung und ihrem Empfinden im Raum nachgeben. Zu viert entdecken die
Tänzer den durch das Licht und die irisierenden Projektionen entstehenden
Raum, scheinen sich an alte Bewegungsmuster zu erinnern, die auch wir aus dem
Alltag erkennen, begegnen sich und erfinden eine teils gänzlich andere
Körpersprache. Eine Choreographie, die sich wohl am besten, wie das
Programmheft es ausdrückt, mit einer "versehentlichen" Arbeit
beschreiben lässt, aus Unterbrechungen, Neuinterpretationen von bereits
Erprobtem und aus der Verbindung von Tanz und Neurowissenschaften, die sich
hier zu einer vielleicht zukünftigen, futuristischen Vision von Tanz
zusammenfügen.
ou
plutôt s'immerger dans une grotte électrisante, un cocon de pixels retenant des
corps effleurés par des rayons lumineux, animés de mouvements en dé- et
reconstruction. Après la première, samedi dernier, de "Sens
Fiction" de la Cie AdlC un
ami me demande: Comment peut-on définir
cette danse? Il n'avait pu empêcher son corps de vouloir lui aussi
vibrer durant cette heure d'intensité corporelle et acoustique. Le mot
exact manque pour décrire cette relation: les synapses du spectateur se
trouvent revivifiés, on sonde nos possibilités de vues et de compréhensions,
l'interprétation y est laissée libre. Les humains que nous voyons devant
l'écran ne sont ni hommes, ni femmes, mais des êtres quasiment asexués,
activés par une force qui les fait bouger pour investir un espace. A quatre les
danseurs découvrent l'espace créé par la lumière, inventent leur, un autre langage
corporel, semblent se souvenir d'anciens schémas de mouvements, de
relations humaines que nous aussi nous reconnaissons. C'est une
chorégraphie que le texte descriptif caractérise comme un "accident
chorégraphique", fait d'interruptions, de la réinterprétation de choses
déjà expérimentées et de la relation entre danse et neurosciences, qui ici se
fondent jusqu'à créer une vision future, futuristique de ce que la danse pourait être.
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