«Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai.» Boris Vian, L'écume des jours

11/30/2013

a propos hypnose

So ist es beinahe immer: man beschäftigt sich mit einem bestimmten Thema, fühlt sich ein und plötzlich entdeckt man ein Bild nach dem anderen, eine Bewegung nach der anderen, die man damit in Verbindung bringen könnte. Und alles ist irgendwie wieder untereinander miteinander verflochten.  Nach der "kinematografischen Hypnose" sah ich auf einmal überall hypnotische Bilder, visuell somnambule Séancen und es greift um sich, geisterhaft und magisch, denn gerade ließ mir ein Freund diese Video zukommen, das ich im vergangenen Jahr schon bei den Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid im Palais de Tokyo sah, eine hypnotische Fahrt durch die Nacht, Inercia von Carlos Irijalba. Das Auge wird von dem über die Straße und Wälder gleitenden Lichtstrahl angezogen, einem Licht, dass keine technische Quelle zu haben scheint, zumindest sieht man kein Auto, Strahler oder etwas anderes. Wer erleuchtet die Nacht, zieht uns in den Tunnel? Das Licht entfernt sich von uns, fährt auf uns zu und durch uns hindurch. Da ist sie wieder die "Beleuchtung innerer Bilder". Und in gewisser Weise hat dieses tanzende Licht es auch etwas sehr choreographisches.
(Das Übersetzungsprogramm meines "Vertrauens" schreibt, dass Inercia Beharrungsvermögen bedeutet, ein Wort, das mir noch nicht untergekommen ist, aber Irijalbas Licht ist sehr beharrlich und scheint seinen Weg zu kennen.)

Ca se passe presque toujours comme ça: on s'immerge dans une thématique et tout à coup en retrouve une image après l'autre, un mouvement après l'autre qu'on peut mettre en relation. Et à l'intérieur tout est de nouveau entrecroiser et entrelacer. Après "l'hypnose cinématographique" voilà que je voyais des images hypnotiques à tout les coins de rue, des séances visuels somnambules et cela se propage, de manière fantomatique ou magique...un ami vient de m'envoyer cette vidéo que j'ai vu l'année dernière durant les Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid au Palais de Tokyo, un voyage hypnotique de nuit qu'est Inercia de Carlos Irijalba. L'oeil est attiré par les rayons de lumières, glissant sur la route et les arbres sur les bords de celle-ci. Une lumières sans source techniques apparemment, en tout cas on ne voit pas de voiture, pas d'éclairage quelconque. Qui est-ce qui illumine la nuit alors et nous attire dans ce tunnel? La lumière se rapproche, s'éloigne et passe à travers nous ou notre regard. La voilà de nouveau, "l'illumination des images intérieures". Et d'une certaine manière cette lumière dansante a quelque chose de très chorégraphique aussi. 

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