«Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai.» Boris Vian, L'écume des jours

8/13/2010

la toute première

vague de vogue en Allemagne en 1979. J'ai acheté cet exemplaire en mars à Berlin lors de la conférence plus ou moins inspirante "Räume der Mode". Et c'est seulement aujourd'hui que je constate que c'est effectivement la toute première édition. Bon, ce n'est peut-être pas la révélation de l'année, mais point de vue magazine de mode et de vêtements c'est tout de même une certaine date.L e titre parle de l'Allemagne, de la France, de l'Italie, voila les pays importants à l'époque. La monde a bien changé depuis, aussi  en ce qui concerne le paysage des magazines et des pays ayant le vogue. Au fait, dernier arrivé est la turquie.
Il est intéressant de comparer le design, les pubs, les articles et toute la manière de faire un magazine à l'époque et aujourd'hui. Dans l'ancien exemplaire il m'est beaucoup plus difficile de distinguer ce qui est pub et ce qui est éditorial du magazine. En plus il y a un grand nombre de photos en noir et blanc (ce qui ne se fait plus vraiment, sauf si on veut ajouter une touche plus artistique). Mais ce qui m'a le plus fait rire c'est, comme toujours, de voir qu'une certaine inspiration ou tendance revient toujours...et cette fois-ci, c'est le beige ou le cognac (j'adore cette description de couleur):
Die allererste Vogue in Deutschland, im August 1979. Es ist das Ende der 70er Jahre, die in einem Essay von Francois Bondy als unaufregendes "gezähmtes Jahrzehnt"beschrieben werden. Auf dem Cover stehen noch die grandes nations: Deutschland, Frankreich, Italien, an Ihnen wurde/sollte man sich ein Beispiel nehmen. Im Magazin dann ein heilloses buntes und schwarz-weißes Durcheinander, in dem man Werbung, Artikel und eigene Fotostrecken manchmal nur schwer auseinanderhalten kann. Aber wie immer wird auch hier der Beweis geliefert, dass Farben und Stoffe aus der Vergangenheit auch heute noch inspirieren und wiederkehren. Ein sich immer neu erfindender Kreislauf, in diesem Fall die herbstlichen Beige und Camel-Töne, obwohl hier ehe im maximalism, als im minimalism, also eher Chloé als Céline, wenn man genau sein will:
in den schwarz-weiß Fotostrecken und auch auf den restlichen Bildern wurden konsequent die Köpfe der Models abgeschnitten. nix da mit Photoshop etc.,oder?
 eckige Schultern à la Victor&Rolf
 das wäre mal ein Bild für heute, westliche Models und arabische Sheichs beim gemütlichen Café-Klatsch, faisable ou pas?
der Grund, weshalb ich sofort auf die Ausgabe aufmerksam wurde war nicht das die erste Ausgabe oder das Jahr, sondern Pina Bausch, in ihrer geheimnisvoll melancholischen Art. Ihr Satz, weshalb sie ihre Stücke macht (rechtes Bild) ist so treffend. Sie schien immer so abgebrüht, beinahe emotionslos und doch haben ihre Stücke die ganze Bandbreite menschlicher Emotionen präsentiert.
                                                     mein Lieblingsbild, was für eine Perspektive ;)

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