«Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai.» Boris Vian, L'écume des jours

12/02/2012

new cinema & contemporary art # videokunst 2

mortier, briques, des bandes rouge et blanche, le marteau-piqueur en pleine action: le festival des rencontres internationales paris/berlin/madrid a commencé vendredi soir dans un palais de tokyo en plein chantier, mais comme on sait, le palais aime bien se montrer un peu destroyed. je n'ai malheureusement pas pu suivre l'ouverture dès 20h, mais je suis arrivée pile à l'heure pour la dernière projection/performance de 22h30: Projet 77K de l'artiste canadien Patrick Bernatchez et du musicien-compositeur GuillaumeVan-Roberge, "un espace d'expérimentations filmiques, plastiques, sonores et photographiques". Le public se trouve dans la salle "cinéma" du Palais, la salle Jean Epstein. Au fond, un écran blanc géant. L'installation commence par un élément central du travail de Bernatchez, le son, des explorations et réinterprétations des varations de Goldberg, superbe. Sur l'écran, toujours rien, le blanc total et profond, on cherche. Puis, un petit carré blanc écru apparait, un peu perdu sur le grand écran. Dans celui-ci on appercoit au loin un homme vétu tde noir sur un cheval noir. L'homme  porte une combinaison et un casque de moto et le cheval un pare-vue, égalemet noir. Ils se dirigent vers nous, lentement, dans un brouillard de neige et semble parvenir d'un autre monde, comme des guerriers perdu, lost in time and space. D'un côté l'installation joue avec nos attentes, en étant tout petit sur un écran faisant 3 fois la taille de la petit image. de l'autre côté, musique, image et surtout la plasticité de cette dernière nous emporte dans un univers parallel très science-fiction et menacant. Le Projet 77K est juste un premier mouvement du film Lost in Time, prévu pour 2013.

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