"...mais il ne l'est pas."
© Laurent Grasso, Les Oiseaux, 2008, Vidéo numérique, couleur, son, 8 min 55 sec, en boucle. |
Durant l'exposition Uraniborg, Grasso nous fait participer à ses observations et percéptions. L'observation d'un parc de sculptures, Bomarzo, datant de 1550 en Italie, de nuages d'oiseaux dans le ciel de Rome au dessus du Vatican (on se demande par moment si ce qu'on voit n'est peut-être pas fabriqué par une machine, tellement la perfection des formations est frappante. Ce n'est pas étonnant que, comme nous dit la note d'information, certains y interprètent le futur), d'un château d'observation planétaires sur l'île de Ven entre le Danemark et la Suède, le fameu Uraniborg, et finalement les observations d'un faucon survolant le désert. Mais ces "simples" observations sont plus que ca, ce sont des manières de voir dans une exposition explorant les manières de faire voir. Est-ce que c'est ca, la réalité, l'histoire ou est-ce une construction? Comme dit Marta Gili, le spectateur pense regarder et avoir la liberté et la vérité, mais c'est tout le contraire, "c'est la perversion dans notre société". Et l'exposition en fait de même. On a l'impression d'être libre dans son choix, mais le travail de dispositif de Grasso est tel un labyrinth qui nous dévoile des images et des chemins qu'en avancant dans une certaine direction. Ainsi on ne peut jamais vraiment tout voir des contenus des box blanches à gauche et à droite des couloir, ce ne sont que des indications ou peut-être que des pièges.
alors, tu vois dieu? © Laurent Grasso, Specola Vaticana, 2012 |
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